Le site patrimonial de l’Église-de-Saint-Vital est un ensemble institutionnel de tradition catholique aménagé principalement de 1905 à 1907. Sur un terrain de forme allongée, il comprend l’église de Saint-Vital (1905-1907) jouxtée de sa sacristie (1905-1907), le stationnement de l’église, le presbytère (1905) et, à l’arrière, le cimetière incluant un charnier et un calvaire. Le parvis de l’église de Saint-Vital se complète d’un aménagement paysager où domine notamment un monument du Sacré-Cœur et des arbres matures. Borné par la rue Principale, l’ensemble institutionnel se situe au cœur de la municipalité de Lambton dans la MRC Le Granit dans la région administrative de l’Estrie.

La mission catholique de Lambton commence en 1844, et l’érection canonique de la paroisse de Saint-Vital a lieu en 1862. Une première église en pierre est érigée de 1873 à 1875, sur le site actuel, d’après les plans de l’architecte Joseph-Ferdinand Peachy (1830-1903). Le 22 août 1905, un incendie ravage l’église, le presbytère, le couvent et 32 maisons du village. Reconstruit à partir de 1905, le site de l’Église-de-Saint-Vital comprend l’église, le presbytère et le cimetière (incluant un calvaire et un charnier). Il est un témoin de l’histoire et de l’évolution de la paroisse de Lambton.

L’église de Saint-Vital et son presbytère, œuvres de l’architecte Georges-Émile Tanguay (1858-1923), se caractérisent par leur architecture éclectique. Au tournant du XXe siècle, Georges-Émile Tanguay est l’un des architectes les plus en vue de la ville de Québec. Bien de son époque, sa production est riche en référence au passé, typique de l’architecture éclectique. L’hôtel de ville de Québec (1895-1896) est l’une de ses réalisations majeures.

En outre, le site patrimonial de l’Église-de-Saint-Vital, situé en bordure de la rue Principale, est représentatif des ensembles institutionnels de tradition catholique inscrits au centre des villages québécois.

Le site de l’église de Saint-Vital est constitué en 2000. Il est devenu un site patrimonial cité à l’entrée en vigueur de la Loi sur le patrimoine culturel en 2012.